La France décide de sauver plus d'enfants des camps de Daesh en Syrie.

 

Dans des déclarations à "France 5", Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian Concernant les mineurs, le chef de la diplomatie poursuit la politique du cas par cas : « Pour les enfants, nous continuerons pour les mineurs isolés, les orphelins, pour ceux dont la mère accepte le départ (…), et en menant à chaque fois des opérations extrêmement dangereuses », a déclaré Jean-Yves Le Drian, en rappelant que la zone est « toujours en guerre ».

le ministre des affaires étrangères, a exclu tout rapatriement des djihadistes français adultes détenus aujourd’hui dans le nord-est de la Syrie.

Selon l'Agence France-Presse, la France a récupéré 35 enfants, pour la plupart orphelins, tandis que 80 Françaises ont rejoint l'Etat islamique, et 200 enfants avec elles, parmi les détenus des camps tenus par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.

Le célèbre neuropsychiatre français Boris Cyrulnik a exhorté en janvier le président Emmanuel Macron à ramener les enfants en France, ainsi que leurs mères, estimant qu’ils constituent sur place « une menace pour notre sécurité ». Des avocats, parlementaires, ONG ou encore la Commission nationale consultative des droits humains demandent régulièrement aux autorités françaises de les rapatrier.

La France maintient une politique de retour au cas par cas pour ces enfants et considère que les adultes devraient être jugés sur place. « Il faudrait qu’il y ait, au moment où la situation sera stabilisée en Syrie, ce qui n’est pas le cas, une juridiction qui soit identifiée pour assurer cela, autrement, il n’y a pas de sortie », a déclaré Jean-Yves Le Drian.