L’armée Française élimine 40 terroristes au Burkina Faso.

 

L'état-major de l'armée française a déclaré que 40 terroristes parmi ceux qui étaient impliqués dans des attentats dans le nord du Bénin ont été tués au Burkina Faso.

L'état-major a ajouté dans un communiqué qu'à la suite de 3 attentats à la bombe artisanale, 12 ont été blessés dans les rangs des équipes en charge de la sécurité de la réserve naturelle, et après avoir été "prévenus par ses partenaires au Bénin et Burkina Faso", la force Barkhane a utilisé ses "capacités de reconnaissance aérienne pour localiser ce groupe armé" responsable des attaques. Puis a lancé des attaques aériennes qui ont tué 40 jihadistes.

Selon l'état-major français, une première attaque aérienne a été lancée par un Reaper dans la matinée, avec l'aval des autorités burkinabaises et en coordination permanente avec elles, après la localisation du premier groupe de terroristes se déplaçant à moto à l'entrée du territoire du Burkina Faso. Dix terroristes ont été neutralisés.

"L'implication d'un escadron de chasseurs Mirage 2000 a permis de mener trois nouvelles attaques ciblant des rassemblements terroristes à proximité du site de la première attaque", indique le communiqué.

Ajoutant que ces attaques avaient eu pour résultat « de neutraliser plus d'une trentaine de terroristes et de détruire une camionnette et plus d'une dizaine de motos ».

Jusqu'à récemment, le Bénin était considéré comme une oasis de stabilité en Afrique de l'Ouest, où des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique sont devenus actifs.

Mais une série d'attaques frontalières menées dans des pays du sud du Sahel ont confirmé les craintes que des groupes djihadistes opérant au Mali, au Niger et au Burkina Faso ne cherchent à avancer vers le Sahel.

On s'attend à ce que la France, impliquée depuis neuf ans dans la lutte contre les jihadistes au Sahel, annonce dans les prochains jours le retrait de ses forces du Mali au moment où le conseil militaire qui détient le pouvoir au se montre de plus en plus hostilité envers la présence française. Mais Paris confirme sa détermination à poursuivre les opérations de lutte contre l'expansion jihadiste dans la région.