Macron visite le Bénin et qualifie la Russie de la dernières "puissances coloniales impérialistes".

 

Patrice-Talon-et-Emmanuel-Macron

Depuis le Bénin, Emmanuel Macron a continué d'attaquer la "guerre territoriale" lancée par la Russie contre l'Ukraine.

Lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois Patrice Talon à Cotonou, Macron a déclaré : «La Russie a lancé une offensive contre l'Ukraine, c'est une guerre territoriale qu'on pensait disparue du sol européen, c'est une guerre du début du XXe, voire du XIXe siècle. Je parle sur un continent qui a subi les impérialismes coloniaux. Il a déclaré : «une des dernières puissances impériales coloniales" après avoir lancé "une guerre territoriale » avec sa décision  d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts.

Pour Macron, qui effectue une tournée africaine en même moment que le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, "la Russie a déclenché une nouvelle sorte de guerre mondiale hybride". A cet égard, a-t-il ajouté, " Elle a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service d'une guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine", soulignant qu'il a " qualifier dans les termes les plus crus ce qui se passe aujourd'hui".

Selon les mots de Macron, ce sont les Russes qui créent « les déséquilibres malgré toutes les tournées diplomatiques et la désinformation qu'ils répandent dans le monde », et que la Russie est « l'un des pays qui utilisent les outils de propagande les plus puissants », notamment à travers les chaine propagandistes « Russia Today » et « Spoutnik ».

Macron a également dénoncé le "chantage" de Moscou en matière alimentaire, "car ce sont eux qui ont empêché l'exportation de céréales depuis l'Ukraine" et aussi dans le domaine de l'énergie avec les Européens. Il a ajouté : "Je pense qu'il est sage que les Européens ne s'exposent pas à ces stratégies, car elles sont l'un des éléments de cette guerre hybride".

Macron a également vivement critiqué Moscou mardi lors de sa visite au Cameroun, disant vouloir "dénoncer beaucoup de mensonges".

D'autre part, et simultanément, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé en Ouganda que la Russie n'est pas responsable des "crises énergétique et alimentaire", dénonçant une "campagne bruyante sur cette question".

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