Macron répond aux critiques de la droite sur sa politique de sécurité.
Alors que la droite dénonce la politique sécuritaire menée par le président, Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait augmenter le budget alloué au maintien de la sécurité, doubler les effectifs de la police, intensifier leur formation et améliorer leur équipement.
Le changement n'entrera pas en vigueur avant les élections présidentielles d'avril, date à laquelle il sera présenté au Conseil des ministres.
Après que la candidate de droite Valérie Pécresse ait soulevé le dossier sécuritaire pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron a défendu, lors de sa visite à Nice, ce qu'il avait fait dans ce contexte, ainsi que ses projets s'étendant au-delà de 2022, sans évoquer les élections présidentielles.
Il a promis depuis l'ancien hôpital Saint-Roch d'allouer 15 milliards d'euros sur cinq ans, soit une augmentation de 25 % par rapport au budget actuel, dans le cadre d'un projet de loi.
Le président français a souligné avoir tenu ses engagements au cours des cinq dernières années et "réinvesti dans le domaine sécuritaire" du pays, rappelant la création de 10.000 emplois dans les rangs des forces de sécurité et la modernisation du parc de véhicules depuis 2017.
Il a annoncé doubler le nombre de policiers "sur le terrain jusqu'en 2030", notamment à travers la suppression des missions d'assistance et de réorganisation, qui permettrait de pomper 3.000 policiers supplémentaires dans les rues, a-t-il dit, en plus de la mise en place de 200 centres de brigades de gendarmerie en campagne.
Macron a rappelé avoir augmenté de 30 % le budget alloué à la justice durant son mandat, déclarant son intention de tripler l'amende pour harcèlement à 300 euros, et de doubler le nombre de policiers dans les transports. Il a également parlé de chercher à augmenter le nombre d'enquêteurs spécialisés dans la violence domestique à 4 000 au cours des cinq prochaines années.
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