La crise du carburant s'aggrave en France... et Total annonce une nouvelle étape pour calmer la situation.

 

Grêve des employés de Total Energie

Total Energie veut trouver une solution à la crise du carburant en France, après la grève des travailleurs de la raffinerie de pétrole, en appelant à des négociations rapides avec les représentants des syndicats sur le dossier des salaires.

Total Energie a déclaré dans un communiqué, qu'elle était prête à entamer des négociations avec les grévistes au cours de ce mois d'octobre, au lieu de la date précédemment fixée, qui tombe à la mi-novembre.

Quatre raffineries de pétrole en France - dont deux appartiennent à Total, et deux appartiennent à la société américaine ExxonMobil - sont en grève depuis fin septembre dernier, ce qui a entraîné une grave crise d'approvisionnement pour les stations-service.

Tandis que les files d'attente de citoyens s'accumulent devant les stations toujours fonctionnelles pour obtenir l'essence et le diesel nécessaires à leurs voitures, selon les suivis de la plateforme spécialisée dans l'énergie, l’attente peut durer plusieurs heures.

Total Energie a déclaré, dans son communiqué, que les discussions qu'elle a eues avec les syndicats en juillet et septembre de cette année (2022) ont abouti à fixer la mi-novembre comme date annuelle pour les négociations annuelles obligatoires.

Elle a ajouté que ces négociations, qu'elle souhaite tenir tôt pour résoudre la crise du carburant en France, "créent la possibilité pour les travailleurs de bénéficier de résultats exceptionnels de performance, et ont en même temps l'opportunité de prendre en compte les taux d'inflation. L'entreprise veut donner la priorité aux travailleurs en obtenant une juste rémunération de leurs efforts avant la fin de la journée.

L'entreprise a expliqué qu'elle commencera par les travailleurs des industries pétrolières, d'autant qu'elle s'est entendue avec la majorité de ses syndicats le 3 octobre sur les taux d'augmentation des salaires.

 

Les responsables syndicaux de Total et ExxonMobil ont annoncé la poursuite de la grève, alors que l'entreprise américaine a exclu de mettre fin à la grève avant la fin de cette semaine.

Dans un contexte connexe, un responsable gouvernemental a nié l'intention du gouvernement d'imposer des quotas spécifiques de carburant pour chaque citoyen.

Les responsables gouvernementaux et le président Emmanuel Macron - en plus de Total Energie - ont appelé les citoyens à être responsables face à la crise du carburant en France, mais l'intensification de la crise du carburant en France ne laissait plus de place pour agir de manière responsable.

Un certain nombre de stations-service ont fermé leurs portes en France, tandis que les prix ont augmenté et que les citoyens continuent de faire la queue pour obtenir du carburant pour leurs véhicules.

 

Certains d'entre eux ont dit attendre des heures, et sont obligés de se procurer du carburant à un prix élevé, même s'il est supérieur à leur pouvoir d'achat, pour pouvoir se déplacer, selon plusieurs reportages télévisés.

Le ministre de l'Energie Anges Pannier-Runacher s'est rendu dans la région des "Hautes-de-France", dans le nord du pays, qui a été la plus durement touchée par la crise du carburant en France.

Les travailleurs de Total Energie demandent une augmentation de salaire de 10 % en France, d'autant plus que la hausse des prix mondiaux du pétrole et du gaz après l'invasion de l'Ukraine par la Russie a permis à l'entreprise de réaliser des bénéfices records avec le reste du secteur, lui permettant de payer environ 8 milliards d'euros de bénéfices Dividendes en espèces et autres dividendes supplémentaires pour les investisseurs

Mais le directeur général de l'entreprise, Patrick Pouyanne, a déclaré la semaine dernière : "Il est temps de récompenser les travailleurs."

"Les travailleurs ont droit à une part des bénéfices des entreprises pétrolières et gazières record, mais ils n'ont pas le droit de faire du mal aux gens", a déclaré la parlementaire Aurora Berg, faisant référence à la crise du carburant en France.

Elle a ajouté dans une interview à la chaîne de télévision BFM: "Il n'est pas acceptable que les travailleurs fassent grève de manière préventive pour des négociations salariales, car ils ne font que nuire au citoyen français qui n'a d'autre choix que de mettre du carburant dans sa voiture."

Pendant ce temps, le sénateur Bruno Retiello a exhorté le gouvernement à utiliser la force pour briser la grève et remédier à la crise du carburant en France.

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