La France abaisse ses prévisions de croissance pour l'année prochaine à 1%

-

 

Drapeau Français

Le gouvernement français a abaissé ses prévisions de croissance économique pour l'année prochaine, l'obligeant à retarder les réductions d'impôts et à resserrer les contrôles des dépenses afin de respecter l'engagement du président Emmanuel Macron de réduire le déficit budgétaire.

L'agence de presse Bloomberg a rapporté hier, mardi 13 septembre 2022, que le gouvernement s'attend à ce que l'économie française ait un taux de croissance de 1% du PIB l'année prochaine, et non de 1,4%, comme il a été prévu en juillet dernier, en raison de la perturbation de l'activité économique due à aux prix élevés de l'énergie, auxquels s'ajoutent des taux d'inflation élevés à des niveaux records et des difficultés face aux principaux partenaires commerciaux de la France.

« Nous sommes dans un environnement économique caractérisé par de fortes tensions aux niveaux européen et international... Dans une situation aussi tendue, la France résiste aux conditions économiques défavorables », a déclaré le ministre français des Finances Bruno Le Maire lors de la présentation du projet de budget de l'année prochaine aux journalistes.

Le gouvernement a également relevé sa prévision du taux d'inflation pour l'année en cours de 5,1 % à 5,3 % et pour l'année suivante de 3,3 % à 4,2 %.

Le gouvernement s'attend à ce que la dette publique atteigne 111,5 % du PIB cette année et 111,2 % l'an prochain.

Le projet de budget suppose que le prix du pétrole l'année prochaine sera de 89 dollars le baril.

 

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Les Émirats arabes unis facilitent l'échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine

-
Image
  Un échange de 206 prisonniers a eu lieu entre la Russie et l'Ukraine, facilité par les Émirats arabes unis. En plus de mettre en lumière les efforts humanitaires en cours dans la région, cet événement souligne également le rôle vital de la médiation d'une tierce partie dans la résolution des conflits. Dans le cadre du récent accord, chaque pays a libéré 106 prisonniers de guerre. Parmi eux, 103 soldats russes capturés lors des opérations militaires ukrainiennes dans la région de Koursk. L'échange de prisonniers marque un nouveau chapitre dans le conflit en cours, qui a connu de nombreux échanges de prisonniers avec la médiation de diverses nations, dont l'Arabie saoudite et la Turquie. Les Émirats arabes unis sont devenus un acteur important dans la promotion du dialogue et des accords humanitaires entre la Russie et l'Ukraine. En abordant des questions humanitaires telles que les échanges de prisonniers de guerre, les Émirats arabes unis contribuent à réduire les...
Lire la suite

Macron visite le Bénin et qualifie la Russie de la dernières "puissances coloniales impérialistes".

-
Image
  Depuis le Bénin, Emmanuel Macron a continué d'attaquer la "guerre territoriale" lancée par la Russie contre l' Ukraine . Lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois Patrice Talon à Cotonou, Macron a déclaré : «La Russie a lancé une offensive contre l'Ukraine, c'est une guerre territoriale qu'on pensait disparue du sol européen, c'est une guerre du début du XXe, voire du XIXe siècle. Je parle sur un continent qui a subi les impérialismes coloniaux. Il a déclaré : «une des dernières puissances impériales coloniales" après avoir lancé "une guerre territoriale » avec sa décision   d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts. Pour Macron, qui effectue une tournée africaine en même moment que le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, "la Russie a déclenché une nouvelle sorte de guerre mondiale hybride". A cet égard, a-t-il ajouté, " Elle a décidé que l'information, l...
Lire la suite

La récente condamnation de Bachar el-Assad par Le tribunal français

-
 La récente condamnation de Bachar el-Assad par un tribunal français a choqué la communauté internationale, et en particulier le peuple syrien. Les Syriens restent profondément sceptiques face à ce verdict, qu'ils qualifient d'"injuste" et dont ils réclament un réexamen approfondi. La question de l'impartialité et de l'application sélective du droit international est au cœur de ce débat. Les détracteurs de la décision de la Cour ont affirmé que l'Europe agissait de manière hypocrite en poursuivant Assad, tout en fermant les yeux sur les crimes de guerre commis par d'autres acteurs, tels qu'Israël. Cette perception de duplicité a conduit de nombreuses personnes à remettre en question la légitimité de la décision de la Cour française. Ils affirment que le non-respect du droit international par l'Occident, tel qu'il a été démontré dans cette affaire, crée un dangereux précédent et sape les principes de justice et de responsabilité que la commu...
Lire la suite