Deuxième journée du procès des attentats de Nice.

 

Accusés des attentats de Nice

Pour la deuxième journée consécutive, le procès des accusés de l'attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016 et revendiqué par l'organisation « État islamique », se poursuit à Paris.

Le procès, qui doit continuer jusqu'au 16 décembre, se déroule en l'absence de l'agresseur de 31 ans, tué par la police sur place après avoir ouvert le feu sur les forces de sécurité.

Les juges du Tribunal pénal spécial, présidé par Laurent Raviot, enquêtent sur la responsabilité de sept hommes et une femme, âgés de 27 à 48 ans, qui lui sont proches ou intermédiaires impliqués dans le trafic d'armes qui lui étaient destinées. Ils sont de nationalités française, tunisienne et albanaise. La première journée est consacrée aux questions sur l'identité des accusés et à la mise à jour des listes des parties civiles

Seuls sept des accusés étaient représentés, car le huitième, Brahim Tritro, qui est détenu en Tunisie, "sera jugé par contumace", a précisé Raviot, qui a souligné que Tritro avait rédigé une demande d'entraide pénale internationale auprès des autorités judiciaires tunisiennes. , mais il n'a reçu aucune réponse de leur part.

Toutefois, le parquet a souligné leur "très grande proximité" avec Bouhlel et a estimé qu'ils étaient "pleinement conscients" de son appartenance à "l'idéologie jihadiste armée".

Le dossier du procureur indique qu'il n'a commencé à montrer des signes d'extrémisme qu'une dizaine de jours avant de perpétrer l'attaque. Il ne figurait pas sur la liste des extrémistes des services de renseignement français.

L'organisation "Etat islamique" a revendiqué l'attentat, survenu 18 mois après l'attentat sanglant contre "Charlie Hebdo" et huit mois après les attentats du 13 novembre.

Cependant, l'enquête n'a pas pu établir de lien direct entre l'agresseur et l'organisation djihadiste, et a conclu que leur revendication de cet attentat était « de l'opportunisme pur ».

Parmi les témoins attendus figurent l'ancien président François Hollande puis le ministre de la Défense Bernard Cazeneuve, qui ont tous deux témoigné lors du procès des attentats de novembre.

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