Macron appelle les Français à accepter de « payer le prix de la liberté »
« Depuis l'attaque brutale lancée par VladimirPoutine le 24 février dernier, la guerre est revenue à quelques heures de nos frontières sur le sol européen », a-t-il souligné, après s'être entretenu dans la journée par téléphone avec le maître du Kremlin.
Les deux dirigeants se sont prononcés pour l'envoi dans « les plus brefs délais » d'une mission d'experts internationaux à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, sous contrôle russe et cible de bombardements récurrents qui laissent craindre un nouveau Tchernobyl.
Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi 19 août 2022 « l'attaque brutale » de la Russie en Ukraine et a appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté », alors que le conflit risque d'avoir de lourdes conséquences économiques en Europe.
Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi 19 août 2022 « l'attaque brutale » de la Russie en Ukraine et a appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté », alors que le conflit risque d'avoir de lourdes conséquences économiques en Europe.
« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a lancé le chef de l’État lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var) le 17 août 1944.
Le président avait déjà préparé les Français à une rentrée et un hiver difficiles, lors de son interview du 14 juillet, en raison des risques de pénuries d'énergie et de la flambée des prix induits par la guerre en Ukraine.
Il avait alors accusé la Russie d'utiliser le gaz comme une « arme de guerre » en limitant ses livraisons en riposte aux lourdes sanctions européennes la visant et appelé à « rentrer collectivement dans une logique de sobriété » énergétique.
Le géant gazier russe Gazprom a de nouveau annoncé vendredi une interruption de ses livraisons à l'Europe durant trois jours, pour des raisons de « maintenance », ravivant les craintes de pénurie en Europe.
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