La France annonce l'arrestation d'un dirigeant "éminent" de l'Etat islamique au Mali.

 

L'armée française a annoncé, mercredi, l'arrestation d'un éminent dirigeant de l'organisation "DAESH" en République du Mali.

Le porte-parole de l'armée a déclaré que "dans la soirée du 11 au 12 juin, lors d'une opération des forces (françaises) Barkhane, Umayyah Ould Al-Beqai, un éminent dirigeant de l'État islamique (DAESH) dans le Grand Sahara a été arrêté". Selon les informations relayés par plusieurs sources.

Le porte-parole de l'armée, dont le nom n'a pas été révélé par les sources en question, n'a pas parlé des détails de l'opération, et les autorités maliennes n'ont fait aucun commentaire à ce sujet.

Le chef d'état-major français a annoncé, lundi, que l'armée française quittera officiellement la base militaire de « Ménaka », dans le nord-est du Mali, pour la remettre aux forces armées maliennes, dans l'avant-dernière étape du retrait des forces anti-extrémistes, autrement dit la fin de la Force Barkhane au Mali.

Selon l'Agence France-Presse, le porte-parole de l'état-major général, le général Pascal Yani, a confirmé lors d'une conférence de presse que les militaires français quitteront définitivement le Mali "à la fin de l'été" avec le transfert de leur principale base de Gao au Forces armées maliennes.

La base de Menaka, dans la zone dite du Triangle frontalier, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, abrite les forces spéciales françaises et européennes Takoba, qui visent à aider les forces maliennes à devenir plus indépendantes.

Les relations entre la junte militaire au pouvoir à Bamako et Paris, l’ancienne puissance coloniale, se sont fortement détériorées ces derniers mois, notamment depuis l’arrivée au Mali des forces paramilitaires du groupe russe Wagner, qui a poussé les deux pays à la rupture après neuf ans de présence française continue pour combattre les djihadistes.