Toulouse honore la mémoire des victimes des attentats terroristes commis il y a dix ans par Mohamed Merah, en présence de Macron et Herzog.
Le président Emmanuel Macron a prononcé un discours dimanche soir après le discours de son homologue israélien, Isaac Herzog, lors d'une cérémonie à Toulouse, en l'honneur des victimes des attentats qui ont fait sept morts, dont trois étudiants dans un établissement juif il y a dix ans.
Environ deux mille personnes ont assisté à la cérémonie organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France, dont les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Macron a accepté l'appel fin février, appelant à une "mobilisation générale de toute la société" pour lutter contre l'antisémitisme, promettant de "poursuivre la bataille sans relâche".
L'Elysée a déclaré que "la présence conjointe (de Macron et d'Herzog) vise à confirmer l'amitié entre la France et Israël, et la détermination des deux présidents à poursuivre leur combat commun contre le terrorisme et l'antisémitisme".
En mars 2012, la France a été témoin d'une série d'attentats qui ont semé la terreur dans le sud-ouest du pays et se sont soldés par la mort d'un soldat le 11 du mois, d'autres soldats le 15, de trois enfants et d'un enseignant dans une école juive. le 19, menée par Muhammad Merah, un jeune délinquant extrémiste.
Macron et Herzog ont déposé un bouquet de fleurs sur la cour de récréation de l'école Or Torah (anciennement Ozar Hatorah) au pied de "l'Arbre de Vie", le mémorial érigé là en l'honneur des victimes.
Outre le programme des deux présidents, était notamment un rassemblement d'anciens élèves et un colloque sur l'extrémisme et la discorde dans la société française, ainsi qu'une pièce de théâtre en soirée.
Le 11 mars, Askari a publié une annonce sur Internet pour la vente d'une moto, et Mohamed Merah a convenu avec lui de se rencontrer dans un garage de Toulouse, dans l'ouest de la France, où il a reçu une balle dans la tête.
Le 15 du même mois, trois parachutistes retiraient une somme d'argent devant une caserne militaire à Montauban, à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse, alors Merah a arrêté sa moto et s'est approché d'eux et leur a tiré dessus.
Le 19 mars, vers huit heures du matin, l'affaire a pris une autre tournure.
Merah a tué les enfants Miriam Monsonego (7 ans) et Gabriel Sandler (3 ans) en leur tirant dessus à bout portant alors qu'ils tentaient de lui échapper dans la cour de récréation de l'école juive Ozar HaTorah. Quelques instants plus tard, le frère de Gabriel, Aryeh Sandler, 6 ans, et leur père, Jonathan Sandler, ont été tués.
A cette époque, les soupçons se portaient sur le frère aîné, Abdelkader Merah, qui habite près de Toulouse. Le jeune homme connu sous le nom de "Ben Laden" dans le quartier de l'Isar, où les deux frères ont grandi à Toulouse, était connu des services de sécurité intérieure en raison de son appartenance à la mouvance salafiste.
Dans la nuit du 20 au 21 mars, la police a mené deux opérations quasi simultanées. Lors de l'arrestation d'Abdelkader, l'unité d'élite de la police a rencontré une résistance inattendue dans la maison où Muhammad était terré dans un quartier résidentiel de la ville.
Les négociateurs de la police ont entamé un dialogue avec le jeune homme qui a revendiqué les trois attentats au nom d'Al-Qaïda. Le siège a duré trente heures jusqu'à ce que la police lance une attaque au cours de laquelle il a été tué.
Commentaires
Enregistrer un commentaire