L'armée française annonce l'extermination d'un chef d'Al-Qaïda au Mali.

 

 

Lundi, l'armée française a annoncé la mort d'un dirigeant éminent de "l'Organisation Al-Qaïda au Maghreb" lors d'une opération des forces françaises, "Barkhane", utilisant des drones, après avoir localisé le dirigeant, qui se trouve à 100 kilomètres de la ville de Tombouctou.

Il est à noter que le président Emmanuel Macron a annoncé en septembre dernier l'assassinat d'Adnan Abu Al-Walid Al-Sahraoui, le chef de l'organisation terroriste DAESH dans le Grand Sahara, le considérant comme une grande victoire.

Cette opération coïncide avec l'annonce par la France de son intention de retirer ses forces désignées pour lutter contre le terrorisme dans le pays du Mali. Cette opération peut indiquer la poursuite des forces françaises dans la lutte contre le terrorisme dans la région, et que le retrait de ses forces du Mali ne signifie pas leur départ de la région du Sahel.

Pour sa part, l'Observatoire Al-Azhar pour la lutte contre l'extrémisme confirme que l'extermination des dirigeants d'organisations terroristes a des effets positifs à court terme, car il provoque une confusion au sein l'organisation et réduit relativement sa capacité à mener des actions et des opérations terroristes, mais d'autre part, il ne s'attend pas a la fin ou l’effondrement de ces organisations extrémistes qui ont construits leur extrémisme sur des bases idéologiques après l’extermination de leurs chefs. ils pourraient perdre pied durant un certain temps, mais il se remettent sur pied, comme après la mort de Ben Laden, Abu Bakr al-Baghdadi , et avant eux, Abu Omar al-Baghdadi et Abu Hamza al-Muhajir, et al-Qaïda et DAESH sont toujours présents.

Il a également été prouvé historiquement que les individus qui se battent pour des raisons idéologiques ne se soumettent pas à une personne, quelle que soit son influence ou sa personnalité.