Macron déclare " Les Néo-Calédoniens ont choisis de rester français".
Lors d'un référendum organisé dimanche, les opposants à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis de la France ont remporté une victoire écrasante, marquant la fin d'un processus de décolonisation de ce territoire stratégique français du Pacifique.
Une source officielle a indiqué que 96,49 % des votants rejetaient l'indépendance de cet archipel stratégique français situé dans le Pacifique Sud.
De son côté, le président Emmanuel Macron a déclaré dimanche que "la Nouvelle-Calédonie restera française".
Macron a annoncé qu'une "période de transition" débuterait en Nouvelle-Calédonie, ajoutant que "la France est plus belle" avec les îles du Pacifique qui en font toujours partie.
"Une période de transition a commencé. Libérés de l'option binaire oui ou non, nous devons maintenant construire un projet commun, reconnaissant et respectant la dignité de tous", a-t-il déclaré, ajoutant : "La France est plus belle ce soir parce que la Nouvelle-Calédonie a décidé de en reste une partie."
Plus de 185 000 électeurs ont été appelés à voter pour la troisième et dernière fois en réponse à la question « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie obtienne sa pleine souveraineté et devienne indépendante ?
Ce référendum constitue une étape cruciale dans un processus amorcé en 1988 avec les accords de Matignon à Paris qui ont instauré la réconciliation entre les Kanaks, premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie, et les Caldoches, descendants de colons blancs après des années de tensions et de violences.
Les Calédoniens sont impliqués dans ce processus depuis les années 1980, lorsque leurs terres, colonisées par la France au XIXe siècle, ont connu une période de troubles culminant avec la prise d'otages et l'attaque de la grotte d'Ouvéa en mai 1988. Elle a entraîné la mort de 19 militants kanak et six militaires.
Moins de deux mois après ce drame, l'Indépendance et les pro-français parviennent à conclure les accords de Matignon qui redistribuent les pouvoirs en Nouvelle-Calédonie. Dix ans plus tard, la signature de l'Accord de Nouméa a lancé un processus de décolonisation de vingt ans.
Commentaires
Enregistrer un commentaire