Emmanuel Macron en visite en Croatie pour renforcer les relations bilatérales.

 

 

Le président Emmanuel Macron s’est rendu à Zagreb pour une visite officielle en Croatie, la première du genre d'un président français depuis l'indépendance de la Croatie en 1991.

Selon un communiqué diffusé par l'Elysée, Macron a rencontré le Premier ministre Andrej Plenkovic pour discuter de la relance des relations franco-croates, notamment au niveau économique, où la part de marché de la France est inférieure à 3%.

L'Elysée a indiqué que le contrat de la Croatie pour l'achat de 12 Rafale d'occasion à la France, en mai dernier, pour un milliard d'euros, était dans l'intérêt du renforcement des relations entre les deux pays. Le communiqué explique que Zagreb entend moderniser ses forces armées et mettre en œuvre la plus grande demande d'armes depuis la guerre des Balkans et son indépendance, et qu'il ne s'agit pas seulement d'un contrat commercial, mais également visant à renforcer la coopération stratégique entre les deux pays.

Andrej Plenkovic et Emmanuel Macron auraient discuté des tensions dans les Balkans alors que la situation "se détériore" dans la Bosnie voisine et que le dirigeant croate devrait à nouveau demander le soutien de Paris pour que la Croatie, entrée dans l'Union européenne en 2013, puisse rejoindre la zone euro et l'espace Schengen.

Au terme de sa visite à Zagreb, Macron s’est rendu en Italie, deuxième étape de sa tournée à l'étranger, où il a rencontré son homologue Sergio Mattarella à Rome, suivi d'une rencontre avec le Premier ministre Mario Draghi, avant de signer le Traité du Quirinal, inspiré du traité franco-allemand visant à la stabilité à long terme des relations franco-italiennes.

Le pape François a reçu Emmanuel Macron, ce vendredi matin, et les deux parties devront discuter des questions liées au climat, aux inégalités et à l'importance de l'accès à la vaccination dans le monde.

La rencontre avait abordé également la situation difficile à laquelle est confrontée l'Église catholique française après la révélation choquante de la Commission Sauve, qui a estimé que 330 000 personnes avaient subi des violences sexuelles depuis 1950.

Selon l'Elysée, Emmanuel Macron avait renouvelé son invitation au pape à se rendre en France.