Gabriel Attal annonce 232 sites de vaccination Mpox en France
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé lundi aux pays touchés par la variante du virus mpox apparue récemment en Afrique de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus. En France, où aucun cas n'a été signalé, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a annoncé mardi 20 août que 232 sites de vaccination avaient déjà été ouverts.
Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques », a écrit le Premier ministre sur X. Il avait annoncé vendredi que le système de santé français avait été placé en “état de vigilance maximale”.
Une nouvelle réunion s'est tenue à Matignon lundi après-midi. Le gouvernement a précisé dans la soirée qu'aucune contamination par le clade 1, plus meurtrier et virulent que le clade 2, n'avait été identifiée à ce jour en France.
Dénomination de 100 000 doses de vaccins
lundi, l'Institut Pasteur s'est déclaré prêt à « tester et vacciner les patients à la demande des autorités françaises ». 232 sites de vaccination sont déjà ouverts sur l'ensemble du territoire. Et beaucoup d'autres seront disponibles », a expliqué Gabriel Attal.
Conformément à la demande du président de la République, la France fera don de 100 000 doses de vaccin », a-t-il également déclaré. Elles seront distribuées par l'intermédiaire de l'Union européenne dans les régions où le virus circule fortement. Ces donations « augmenteront de près de 50 % l'effort européen actuel ».
Rappelons que la semaine dernière, l'agence sanitaire de l'Union africaine Africa CDC a annoncé qu'environ 200 000 doses seraient déployées en Afrique, grâce à un accord avec l'Union européenne et le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, dont le vaccin préventif est homologué depuis 2019.
« A ma demande, le ministère de la Santé a demandé à la Haute Autorité de Santé (HAS) d'actualiser ses recommandations vaccinales d'ici la fin du mois d'août », a précisé Gabriel Attal.
En effet, dans son dernier avis datant de janvier 2023, la HAS ne recommandait la vaccination qu'aux personnes ayant été en contact avec des malades si les cas restaient « isolés ou disséminés ».
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