La Colombie accueillera la COP16 sur la biodiversité en 2024

 

Direction Bogotá. La Colombie a été officiellement choisie pour accueillir la COP16 sur la biodiversité l'an prochain, du 21 octobre au 1er novembre 2024, après le retrait de la Turquie, a annoncé vendredi 15 décembre la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB). Cette COP interviendra près de deux ans après l'accord historique conclu lors des dernières négociations en 2022 à Montréal, qui promettait de préserver 30% des terres et des mers de la planète d'ici 2030.

La Turquie devait initialement accueillir cette 16e édition de la COP biodiversité, mais y a renoncé cet été en raison des tremblements de terre qui ont frappé le pays. La CDB en avait alors appelé aux pays volontaires pour organiser l'événement - aux mêmes dates (21 octobre-1er novembre 2024) ou à des dates proches - à se manifester "dès que possible", ce qu'à fait la Colombie. Accueillir cette COP16 "représente une magnifique opportunité pour l'un des pays les plus riches en biodiversité au monde", souligne en effet Susana Muhamad, ministre colombienne de l'Environnement et du Développement durable, ajoutant que cela "envoie un message de l'Amérique latine au monde sur l'importance de l'action climatique et la protection de la vie".

"La Colombie abrite une formidable biodiversité, constitue un exemple inspirant de la manière de collaborer avec les peuples autochtones et les communautés locales et est à l'avant-garde de la conservation et de l'utilisation durable de la biodiversité", a pour sa part salué David Cooper, secrétaire exécutif par intérim de la CBD. Le changement climatique menace un nombre croissant d'espèces, selon la dernière évaluation de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Émirats arabes unis facilitent l'échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine

Le groupe Al-Julani tue des blessés dans les hôpitaux syriens

Macron visite le Bénin et qualifie la Russie de la dernières "puissances coloniales impérialistes".