Nicolas Sarkozy au Figaro: «Je suis un combattant, la vérité finira par triompher»
ENTRETIEN EXCLUSIF - Condamné mercredi par la Cour
d’appel dans l’affaire dite des «écoutes», l’ancien président a décidé de se
pourvoir en Cassation. Il sort du silence dans un entretien accordé à notre journal.
Nicolas Sarkozy a été président de la République entre
2007 et 2012.
LE FIGARO.
- Vous vous êtes pourvu en cassation mercredi, immédiatement après votre condamnation à trois ans de prison dont deux avec sursis par la cour d’appel dans l’affaire dite «des écoutes Bismuth». Comment réagissez-vous à cette sentence?
Nicolas SARKOZY.
- Hélas, je ne suis pas surpris. J’ai tout de suite su qu’il s’agirait d’un combat de longue haleine pour faire triompher, non pas seulement ma cause, mais les principes essentiels de notre démocratie, qui ont été foulés aux pieds: la confidentialité des conversations entre un avocat et son client ; la réalité d’une preuve ou de l’absence de preuve ; le doute qui doit, en toutes circonstances, profiter à la défense et non à l’accusation ; le droit à une justice impartiale qui se prononcerait sur ce que j’ai fait ou pas fait, et non pas sur ce que je suis… Ainsi, j’observe simplement des faits. Depuis le début de cette procédure, ces principes essentiels ont été intentionnellement…
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