Le président français doit notamment prononcer un discours dans l’après-midi.
COP27 - La conférence de l’ONU sur le climat
(Cop27) s’est ouverte ce dimanche 6 novembre à Charm el-Cheikh en Égypte, avec une nouvelle mise en garde sur une
accélération du réchauffement climatique.
Emmanuel Macron s’y exprimera ce lundi 7 novembre, dans
l’après-midi. Le président français aura aussi plusieurs rencontres
bilatérales, notamment avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi ou
encore le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak.
L'un des sujets
sensibles sera l'affectation des fonds demandés par les pays les plus pauvres,
peu responsables du réchauffement climatique mais touchés par ses effets
dévastateurs, pour compenser les "pertes et dommages" déjà subis. Le
financement viendra s'ajouter à une promesse annuelle de 100 milliards de
dollars pour aider les pays moins développés à réduire les émissions de gaz à
effet de serre et à s'adapter aux effets du changement climatique - une
promesse qui reste non tenue.
"La France
est ouverte sur ce dossier", a assuré vendredi le président français. Mais
un conseiller du chef de l'Etat a aussitôt précisé que la création de
"nouvelles facilités financières" n'était pas la réponse "la
plus efficace" aux yeux de Paris. Il a expliqué qu'il voulait chercher des
"solutions" spécifiques "parce que l'argent était en fait déjà
dans d'autres fonds"
Or, dans le cadre du "Pacte Nord-Sud" proposé par le président Macron à l'Assemblée générale de l'ONU, la France se revendique en "première ligne" de "la solidarité avec les pays pauvres et émergents". En septembre, nouvelle aide annoncée lors de la COP27. Elle plaidera également auprès des autres membres du G7, notamment les États-Unis, pour qu'ils puissent tenir leurs engagements financiers solidaires
Le chef de
l'Etat a par ailleurs assuré lundi vouloir "faire pression" sur les
"pays riches non européens", notamment les Etats-Unis, pour qu'ils
paient leur "part" pour aider les pays pauvres à résoudre leurs
problèmes. avec le changement climatique. "Il faut qu'on ait une vraie
Amérique et une vraie Chine" car les Européens sont "les seuls qui
paient", a-t-il déclaré lors d'un échange avec des jeunes de Charmel-Cheikh
Commentaires
Enregistrer un commentaire