La France est sur le point de nationaliser la plus grande compagnie d'électricité du monde.

 

EDF

Après les mesures prises par l'Allemagne pour nationaliser le secteur de l'énergie et confisquer les actifs de l'unité russe Rosneft en Allemagne, cette tendance a atteint la France, alors que le gouvernement français prévoit de lancer son offre finale pour acquérir EDF - le plus grand producteur et fournisseur d'électricité au monde - d'ici la fin de ce mois.

Selon Reuters, ainsi que d’autres sources d’information, les décideurs politiques français ont clairement indiqué leur intention d'acheter les parts restantes du géant de l'énergie, mais cela a été reporté en raison de la complexité des détails financiers de l'accord.

Actuellement, l'État français détient 83,9 % du capital de la société.

En juillet, lors d'un discours au Parlement français, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré : "Nous devons avoir un contrôle total sur la production d'électricité et ses performances".

Après que Borne ait annoncé son intention de racheter l'entreprise, une assemblée d'actionnaires d'EDF a menacé d'une éventuelle action en justice contre le gouvernement, affirmant que la décision remettait en cause les intérêts des actionnaires minoritaires de l'entreprise.

Le gouvernement envisage une tentative d'OPA pour renationaliser l'entreprise au prix de 12 euros par action, pour un coût de 9,7 milliards d'euros.

Un certain nombre d'actionnaires d'EDF exigent un prix d'offre plus élevé, arguant qu'il est injuste de leur demander de facturer une décision gouvernementale visant à protéger les consommateurs de la hausse des prix de l'énergie, une politique sur laquelle EDF a fait valoir une créance légale de 8,3 milliards d'euros en fonds publics.

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