Catherine Colonna se rend pour la troisième fois à Kiev en soutien à l'Ukraine

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Catherine colonna est Etienne de Poncins a Kiev

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna s'est rendue mardi à Kiev pour une visite de soutien à l'Ukraine face à l'invasion russe, ont rapporté des journalistes de l'AFP.

"Bonjour l'Ukraine, la France est de votre côté", a écrit Colonna sur Twitter, avec une photo d'elle accompagnée de l'ambassadeur de France, Etienne de Poncins, sur une place brumeuse de Kiev.

Lors de cette visite, qui est sa troisième en Ukraine depuis le début de la guerre, Colonna doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba et le procureur général Andrei Kostin.

Elle est également censée visiter l'aéroport de Gostomel dans la région de Kiev, qui a connu de violents combats au début de la guerre. Les forces russes se sont retirées de la région fin mars.

"La ministre tient à exprimer la solidarité de la France avec le peuple ukrainien et sa totale détermination à renforcer son soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

Selon le ministère, cette visite vise également à souligner "le renforcement du soutien apporté par la France, dans le domaine de la fourniture (à l'Ukraine) d'armes défensives et de la lutte contre l'impunité, ainsi que sur les plans financier et humanitaire".

Le ministère a évoqué l'envoi d'un navire humanitaire en Ukraine avec "plus de mille tonnes d'aide" et des efforts pour établir une "zone de protection" autour de la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par la Russie.

Cette visite intervient au moment où la Russie conclut les référendums d'annexion qu'elle a organisés dans quatre régions ukrainiennes sous son contrôle total ou partiel. Kiev et ses alliés occidentaux ont dénoncé ces référendums, les qualifiant de "simulacre".

De son côté, le président Emmanuel Macron a qualifié les référendums de "provocation" et de "farce", en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

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