La famille du journaliste français Olivier Dubois lance un appel aux autorités pour aider à le libérer, 16 mois après son enlèvement.

 

Olivier Dubois, journaliste fraçais kidnappé au mali

La famille du journaliste français Olivier Dubois a lancé un appel aux autorités et à l'opinion publique française pour aider à le libérer 16 mois après son enlèvement par des jihadistes dans la région nord de Gao.

Lors d'une campagne médiatique coïncidant avec le 48e anniversaire du journaliste, la famille du seul otage français au monde, le président français Emmanuel Macron et la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, ont demandé de ne pas oublier l'homme qui, selon la ministre, n'était "pas en vacances".

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux en mai dernier, Dubois racontait avoir été enlevé dans la région de Gao, au nord du Mali, le 8 avril par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), une branche d'al-Qaïda.

Le journaliste est apparu dans une vidéo appelant les autorités françaises à tout mettre en œuvre pour le libérer. Dans l'enregistrement, il a déclaré : "Je suis Olivier Dubois. Je suis français. Al-Qaïda en Afrique du Nord m'a enlevé à Gao le 8 avril."

"Je parle à ma famille, à mes amis et aux autorités françaises pour qu'elles fassent tout ce qu'elles peuvent pour me libérer", a-t-il ajouté dans un enregistrement de 21 secondes publié sur les réseaux sociaux.

Fin mai, la France a confirmé qu'il était otage d'un groupe jihadiste. A Paris, une enquête préliminaire a été ouverte pour "enlèvement en bande organisée" et "en relation avec une entreprise terroriste".Fin mai, la France a confirmé qu'il était otage d'un groupe jihadiste. A Paris, une enquête préliminaire a été ouverte pour "enlèvement en bande organisée" et "en relation avec une entreprise terroriste".

Quelques semaines auparavant, c'est environ soixante-dix personnes qui s'étaient rassemblées à Bamako pour une marche de soutien, le samedi 17 juillet.

 

"Cela fait 100 jours qu'Olivier est détenu, (comme) il est marcheur et fait partie d'un groupe de marche, c'était une très jolie symbolique de se réunir et de faire quelque chose qu'il aime", avait dit à l'AFP l'ex-compagne et mère de ses deux enfants, Déborah Al Hawi Al Masri. . 

 

Des amis, des journalistes, ou encore de simple Bamakois ayant répondu à l'appel, avaient marché dans une humeur joviale après avoir enfilé un t-shirt blanc imprimé du mot dièse #FreeOlivierDubois (Libérez Olivier Dubois). 

 

"C'est de notre devoir, de mon devoir, de faire en sorte que tout le monde sache qu'aujourd'hui il y a un ressortissant français, un journaliste, qui a voulu faire son travail et qui s'est retrouvé enlevé parce qu'il a voulu nous informer", avait ajouté Mme. Al Hawi Al Masri.  

"Comme Martin Luther King en août 1963, nous avons un rêve... celui de croire que tu retrouveras ta liberté rapidement et que nous fêterons cet instant tous ensemble, mère, frère et sœurs accompagnés de tes enfants. Nous rêvons aussi que la France et le Mali s'unissent, enfin, pour te sortir du Sahel", ont écrit les membres de sa famille.

 

"Que les États français et malien nous entendent et exaucent ce souhait, car eux seuls ont la possibilité de le réaliser désormais", ont-ils poursuivi, appelant le journaliste à s'"accrocher".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Émirats arabes unis facilitent l'échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine

Le groupe Al-Julani tue des blessés dans les hôpitaux syriens

Macron visite le Bénin et qualifie la Russie de la dernières "puissances coloniales impérialistes".