Les réactions les plus marquantes sur la scène politique après le débat Macron, Le Pen.
Au lendemain de la fin du débat télévisé entre
le président-candidat Emmanuel Marcon et sa rivale Marine Le Pen, les réactions dans la scène
politique ont varié entre ceux qui soutiennent Macron et ceux qui soutiennent
Le Pen, tandis que d'autres estimaient que le débat n'a pas été à la hauteur de
leurs attentes.
Des supporteres de Macron ont attaqué son
adversaire, Le Pen, notamment dans le dossier des relations internationales,
estimant qu'elle manque de "crédibilité" en raison de sa supposée
proximité avec le Kremlin.
Le chef du bloc parlementaire du parti
"République en marche" de Macron, Christophe Castaner, a reproché à
la candidate du "Rassemblement national" sa "volonté de quitter
l'Union européenne" en suggérant la formation de ce qu'elle a appelé une
"alliance des nations européennes". " Nous,
nous voulons continuer de construire une France forte, dans une Europe forte.
Pour notre souveraineté, notre défense, notre santé, notre économie. ", a
déclaré Castaner sur Twitter.
Toujours sur le dossier international, la
ministre du Commerce, Agnès Pannier-Runacher, a adressé les accusations portées
par Macron à Le Pen sur sa possible proximité avec le Kremlin. " Madame
Le Pen dit apporter son soutien plein et entier au peuple ukrainien.
En réalité : elle et son groupe au parlement européen n'ont pas voté l'aide
financière à l'Ukraine, ni le nouveau train de sanctions. Et
c'est normal, il ne faudrait pas froisser son banquier russe..
En revanche, le porte-parole du
"Rassemblement national", Julien Audoul, a ironisé, " MarineLePen
est dans la vraie vie, Macron
est dans le cosmos de McKinsey
", faisant référence à l'enquête ouverte par la justice française le 31
mars dans une affaire de fraude fiscale après un rapport de l'Assemblée
nationale concernant l'influence des cabinets de conseil privés sur les
politiques publiques.
Dans ce rapport, la commission d'enquête du
Sénat a affirmé que les contrats que l'État avait avec des cabinets de conseil
comme McKinsey avaient "plus que doublé" entre 2018 et 2021,
atteignant un montant record de plus d'un milliard d'euros en 2021.
Les proches de Le Pen ont également critiqué
Macron sur son projet de réforme du système de retraite, car il veut relever
l'âge légal de la retraite à 64 ou 65 ans. Le vice-président du "Rassemblement
national" Louis Aliot a estimé que cette mesure entraînera davantage
d'accidents du travail et de congés maladie, ce qui fera augmenter les dépenses
publiques", ajoutant, "Macron veut voir les Français brisés ".
Quant au gauchiste Jean-Luc Melenchon, arrivé
troisième au premier tour de la présidentielle, il a estimé que ce débat était
une "occasion manquée", soulignant que la France "méritait mieux
que ça,esperant que ça ira mieux au troisième tour, faisant référence à son
appel aux électeurs pour lui donner la majorité aux élections législatives lui
permettant d'assumer le poste de Premier ministre du prochain gouvernement.
A son tour, Karima Dali, députée des Verts au
Parlement européen, a accusé Le Pen et Macron d'être "hors de propos"
sur le dossier environnemental.
De son côté, le chef du bloc parlementaire du
parti de droite "Les Républicains", Damien Abad, a confirmé qu'il
existe une "nette différence de niveau de valeurs" entre les
candidats, soulignant qu'il votera pour Macron dimanche prochain. . Quant à son
collègue du parti, Gilles Platret qui dirige la municipalité de
Chalon-sur-Saône, a estimé que ce débat alliait "l'arrogance face à l'incompétence",
soulignant que la France méritait mieux que ça.
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