Présidentielle 2022 : Quelles sont les positions des différents candidats sur la crise ukrainienne ?
La candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, a qualifié la décision du président russe Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des régions de Donetsk et de Lougansk vis-à-vis de l'Ukraine d'"unilatérale" et de "violation flagrante de la résolution internationale et de la souveraineté de l'Ukraine". Elle a ajouté : "La France et l'Europe doivent être solidaires pour arrêter les actions de la Russie qui menacent la sécurité" sur le continent.
De son côté, le candidat du Parti écologiste Yannick Jadot, a estimé que la reconnaissance par Moscou de deux régions séparatistes porte atteinte à la souveraineté du territoire ukrainien. Il a appelé à "une réponse européenne et française stricte sans aucune complaisance", appelant à l'imposition de "sanctions contre les responsables qui ont pris cette décision, comme le gel de leurs propriétés financières et immobilières en Europe".
Quant à Jean-Luc Melenchon, il a estimé que la Russie « a dépassé les limites » en reconnaissant deux régions séparatistes, soulignant que « quelles que soient les analyses que nous ferons sur ce dossier, la Russie fautive et responsable de ce qui arrive."
Melenchon a en revanche critiqué "la réaction du président Emmanuel Macron concernant le dossier ukrainien" et a appelé le Premier ministre Jan Castex "à fournir plus d'explications sur cette question" devant le Parlement.
Dans le même contexte, Fabien Roussel, le candidat du "Parti communiste" aux élections présidentielles, a qualifié la décision de Poutine de "très dangereuse", appelant à "tout faire pour désamorcer la guerre qui frappe aux portes de l'Europe". ."
Pour sa part, Christiane Taubira, candidate libre de gauche, a écrit dans un tweet sur son compte Twitter que "la Russie a choisi la force ", tout en insistant sur la nécessité de "la solidarité des pays européens avec l'Ukraine et la poursuite du dialogue diplomatique" pour résoudre la crise.
Quant à Valery Pécresse, la candidate du parti "républicain" elle a appelé à "la dénonciation de la violation du droit international et des accords de Minsk" par la Russie. "Les pays de l'UE doivent s'entendre entre eux pour imposer des sanctions économiques ciblées contre la Russie pour l'inciter à renoncer à son offensive militaire contre l'Ukraine", a-t-elle déclaré, critiquant le président Macron, qui "a lancé un dialogue tardif avec Poutine ".
Marine Le Pen, la candidate du "Rassemblement national" a annoncé dans un communiqué qu'elle "regrettait la décision de Vladimir Poutine", appelant à "tout faire pour renouer le dialogue dans le but d'assurer la sécurité en Europe."
"Il est maintenant clair que la solution passe par l'organisation d'une conférence internationale à laquelle participeront les Etats-Unis, la Russie, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ainsi que la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et tous les pays voisins de l'Ukraine", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Eric Zemmour, a appelé à "éviter une nouvelle guerre", Zemmour a également proposé un accord pour "mettre fin" à l'expansion de l'OTAN en Europe de l'Est.
Quant à Emmanuel Macron, qui doit organiser son premier meeting électoral le 5 mars à Marseille, il a "critiqué" la décision de Poutine, appelant à l'imposition de "sanctions européennes ciblées" contre Moscou.
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