La France et la Grande-Bretagne conviennent d'une "désescalade" concernant les accords de pêche.
Le président Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont convenu de travailler sur des "mesures pratiques et opérationnelles" pour résoudre le différend sur les droits de pêche post-Brexit.
La déclaration éviterait le déclenchement d'une guerre commerciale totale qui pourrait engloutir l'ensemble de l'Union européenne.
Le bureau de Macron a déclaré avoir tenu une réunion qui a duré environ 25 minutes en marge du sommet du Groupe des Vingt à Rome, et a accepté de "désamorcer" et a promis des mesures concrètes "dès que possible".
Lors du sommet du G-20, Johnson a souligné que toutes les parties doivent se concentrer sur l'ensemble du changement climatique alors qu'il se prépare à accueillir plus de 120 dirigeants mondiaux à la COP26, à partir de lundi.
La France est contrariée que la Grande-Bretagne et les îles anglo-normandes, qui comprennent Jersey et Guernesey, n'aient pas délivré de permis aux bateaux français pour pêcher dans leurs eaux après le Brexit.
La France a prévenu qu'à moins que les licences ne soient approuvées, elle empêchera les bateaux britanniques de débarquer dans les ports français à partir de la semaine prochaine et imposera des inspections sur toutes les marchandises en provenance du Royaume-Uni.
Paris et Londres s'accusent mutuellement de violer l'accord commercial post-Brexit, conclu à la fin de l'année dernière, en matière de permis de pêche dans les eaux britanniques.
La France reproche à la Grande-Bretagne d'avoir accordé un nombre limité de ces licences à ses navires, et a menacé de prendre des mesures de rétorsion dès mardi prochain, de resserrer les opérations de contrôle et d'empêcher les navires britanniques d'accoster dans les ports français.
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