Le Qatar s’immisce dans les affaires internes tunisiennes.

 

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, s’est entretenu via téléphone avec le président tunisien Kais Saeed, ou il a souligné la « nécessité » d'instaurer l'état de droit dans ce pays qui traverse une crise politique.

Le Qatar tente de séduire le président tunisien Kais Saied à un moment où les divergences se sont intensifiées entre lui et le Mouvement islamique d'Ennahda, le premier allié de Doha dans le pays, alors que l'on s'attend à ce que la domination d'Ennahda sur la prise de décision politique diminue pour le bien de la présidence au cours de la période à venir.

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a déclaré que son pays est prêt à soutenir la Tunisie et ses institutions dans cette étape qu'elle traverse, ce qui reflète une tentative qatarie d'exploiter la crise en Tunisie pour étendre son influence.

Il semble que Doha anticipe, par ses efforts pour se rapprocher de Kais Saeed, s'assurer que son influence ne sera pas perturbée à un moment où les choses semblent aller en faveur du président au détriment des partis, précisément le Mouvement Ennahda, qui a récemment détérioré ses relations avec la présidence pour plusieurs raisons, notamment la quête de son leader Rached Ghannouchi, pour s'emparer des pouvoirs du Président, notamment en matière de politique étrangère et le dossier libyen en particulier.

L’Emir du Qatar a demander à Kais Saied de ne pas juger Ghannouchi mais de l’exilé au Qatar, une demande qui confirme que Doha a toujours été derrière les agissement du partie d’Ennahda qui es considéré comme l’extension des Frères musulmans en Tunisie.

Le Qatar, comme tout le monde le sait, a toujours été au milieu de scandales de financement des groupes terroristes dans le monde, notamment en Afrique, mais ce pays est aussi prêt a tout pour redorer son image dans la communauté international, en faisant des geste maladroitement déguisés, comme l’appel effectué avec le président tunisien, et l’insistance sur la nécessité de régler la crise diplomatiquement.

« Nécessité » le mot qu’a utilisé Tamim durant son entretien téléphonique avec Kais Saied, et le mot que propagent les medias Qataris est comme une menace déguisé en un conseil pour l’état tunisien, on n’est jamais trop sur avec les sous-entendus de l’Emir.

Il n’est pas complètement inconcevable que l’Emir du Qatar essaye de garder et d’étendre son contrôle sur la Tunisie avec les frères musulmans surtout que durant ces derniers temps l’Europe combat cet extrémisme, comme l’Autriche qui est le premier pays a interdire le symbole des frères musulmans, ou la France qui combat l’islamisme politique….etc. Tous ces changements stratégiques dans le cadre de l’influence Qataris dans le monde pousse Doha a graisser la patte aux tunisiens pour garder un certain contrôle sur la région.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Émirats arabes unis lancent un fonds d'investissement climatique de 30 milliards de dollars américains lors de la COP28.

COP 28 : Macron salue "une étape importante" et appelle à "accélérer"

Dr. Sultan Al Jaber, President-designate of Cop28, has welcomed the achievement of the $100 billion climate finance goal at the COP28.