Islam en France... quelle est l’histoire de toutes ces polémiques.

 

Une semaine après la signature de la Charte de principes pour l'organisation des affaires musulmanes en France, signée par 6 comités islamiques sur 9, les trois dernières comités ont annoncé leur refus de signer, considérant que certains articles «fragilisent les liens de confiance entre les musulmans de France et sa nation. "

 

La signature de la charte est intervenue après une grave crise entre les imams des mosquées et les associations représentant les musulmans qui a duré des semaines, après quoi le président du Conseil français de la religion islamique du Maroc, Mohamed Moussaoui, a annoncé un accord engagé sur ce qu'il a appelé "la compatibilité de l'Islam avec "laïcité" et l"égalité entre les hommes et les femmes" et rejetant "l'utilisation de l'Islam à des fins politiques. "

Muslima el Shahal, qui est l'auteur d'une étude de maîtrise sur l'islam français à l'Université d'Aix-en-Provence, affirme dans un communiqué qu'elle a suivi de près la question, lors de ses recherches et entretiens avec de jeunes religieux. Les musulmans de la troisième génération, lui ont fait réaliser que l'Islam recherché par la France pour intégrer ses styles avec la laïcité et les valeurs de la république est à l'origine obtenu à travers cette génération, qui appartenait à la France sans se distinguer de son origine arabe.

Elle a ajouté: "Ils vivent dans l'Islam selon des schémas modernes, similaires à leur réalité et à la réalité de leur pays français, sans avoir besoin de fatwas ou de chartes".

Al-Shahhal explique que l'État français a affaire à une autre génération avec une vieille mentalité dans la manière d'organiser les affaires de la communauté musulmane en France, et ils sont une génération qui est soit née hors de la France, soit, bien sûr, associée aux ambassades étrangères.

Elle a souligné qu '«une contradiction se produit d'une part que l'ingérence étrangère dans les affaires musulmanes est interdite dans les articles de la charte, et d'autre part, les représentants des ambassades avec lesquelles l'Etat français se bat depuis le début, comme ils sont les seuls représentants de la communauté musulmane, sont affiliés à des pays étrangers. "

Al-Shahhal explique que «l'approche utilisée depuis 1905 par les gouvernements français et leurs autorités avec la communauté musulmane est une approche sécuritaire».

 

Al-Shahhal donne l'exemple de l'imam bordelais, Tariq Obru, qui présente un projet politique et jurisprudentiel qui exprime cet islam français que l'Etat français veut pour ses sujets musulmans.

Al-Shahhal a déclaré : «Cette approche sécuritaire du dossier conduit à des politiques répressives qui établiraient davantage d'injustice et ségrégation, qui sont toutes des questions sociales et économiques, et il vaut la peine pour le gouvernement de concentrer ses efforts pour résoudre ces problèmes. "

Le chef des imams des mosquées de la région du Rhône, Kamel Qubban, a annoncé il y a quelques jours qu'il s'opposait fermement à la déclaration signée.

Dans ses déclarations, il a indiqué que la charte combat «les traditions sociales plutôt que les rituels religieux», expliquant que ces comportements patriarcaux, que la charte combat, ne représentent «qu'une minorité de musulmans».

Selon une source, qui a demandé à garder l’anonymat la «démarche, à son avis», ne change pas l'islam, mais plutôt la manière dont il est poursuivi en France, étant donné que les valeurs De la République doivent communiquer et se rapporter aux pratiques des musulmans.

Il a expliqué que la plupart des musulmans de France sont des musulmans laïques, et donc la minorité que les médias français font circuler aujourd'hui en tant qu'islam militant est une minorité invisible. Le problème de la France n'est pas avec l'islam ou les musulmans, mais plutôt avec ses politiques sociales. "

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