Les violences policière enragent les français.

 

Une polémique de grande envergure a été provoquée par les vidéos partagées sur les réseaux sociaux montant des policiers interpellant un producteur noir d’une manière qu’on ne peut qualifier que de barbare.

Le président de la république Emanuel Macron avait dénoncé ces actes de répression et de racisme desquelles ont fait preuve les quatre policiers impliqué dans l’histoire, et a demandé au gouvernement de lui remettre des proposition de lois plus effectives pour contrer et arrêter ce genre d’agissement inacceptables, « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme. » A déclaré le président sur son compte tweeter.

Les images publiées par le site "Leopsider" montrent un homme du nom de Michel en train d'être battu par la police à l'entrée d'un studio de musique à Paris. "Ils m'ont traité à plusieurs reprises de sale nègre alors qu'ils me frappaient", a déclaré la victime Michel Zekler, qui a porté plainte au siège de l'inspecteur général de la police nationale. "Les gens qui doivent me protéger m'attaquent. Je n'ai rien fait pour le mériter", "Je veux juste que la loi punisse ces trois personnes". A-t-il ajouté devant les médias.

Une source proche de l'enquête a déclaré que trois policiers avaient d'abord été suspendus de leur travail, ajoutant qu'un quatrième policier soupçonné d'avoir lancé une cartouche de gaz lacrymogène à l'intérieur du studio de musique avait également été suspendu.

Le ministre de la Justice Eric Dupont Moretti s'est dit "choqué par ces images", admettant que s'il n'y avait pas eu de photos "nous n'aurions pas connu" cette affaire, soulignant qu’il faut filmer ce genre d’agissements.

Le chef du parti d’opposition français, Jean-Luc Melanchon, y a vu "une preuve terrible de la nature vitale du droit de photographier le travail de la police", se référant à l'article 24 du projet de loi "Sécurité globale", qui prévoit la sanction de la publication de photos des forces de sécurité à des fins d'infraction.

Les hommes politiques n’etaient pas les seuls a commenté sur cet horrible acte de violence, les athlètes, les joueurs de foot comme Kylian Mbappe, qui a tweeter «la vidéo est insupportable» et «la violence inacceptable», ou encore Antoine Griezmann, qui a écrit «Je pleure mon pays, la France».

 

Christophe Castaner, le chef de la majorité présidentielle et ancien ministre de l'Intérieur, a écrit sur Twitter: "Avec une attaque intolérable contre Michel, notre humanité est compromise".

 

Cette histoire se produit seulement trois jours après l'expulsion brutale, lundi soir, d'un camp de migrants sur une place du centre de Paris. Le parquet a ouvert deux enquêtes dans cette affaire contre des policiers accusés d'avoir "abusé" d'un migrant et d'un journaliste.

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