La Turquie attaque l’Union Européenne.

 

Après que la majorité de l’union européenne ait voté favorable concernant le projet de décision d’imposition de sanctions contre la Turquie à cause de la visite du président Recep Tayyip Erdogan au nord de Chypre, Ankara a refusé catégoriquement cette acte, le qualifiant de décision complètement irréaliste, comme l’a annoncé le porte-parole du ministère des affaires étrangères turque Hami Aksoy dans son rapport en disant que la décision est : « un préjugé détaché et loin de la réalité ». « "Si cette approche et cette réflexion avec cette mentalité se poursuivent, il sera impossible pour les organes de l'Union européenne d'apporter une contribution constructive au règlement de la question chypriote". A-t-il ajouté.

Depuis quelques semaines le président turque Recep Tayyip Erdogan avait commencé à utiliser une manière plus diplomatique et moins dur pour éviter des sanctions de l’union européenne et d’en faire aussi partie, « nous ne voyons pas la Turquie autrement qu’une partie entière de l’Europe et de l’union européenne » selon ses dernières déclarations. Ce qui fait du rapport du porte-parole du ministère des affaires étrangères Turque une attaque contre l’UE et ses décisions.

La visite d’Erdogan le 15 Novembre dernier  au nord de Chypre, à la région de Vraosha plus précisément, qui est une région interdite depuis 1974 qu’Ankara veut rouvrir progressivement, était le déclencheur de polémique et de désagréments, spécialement de la part des USA, la Grèce et Chypre, qui l’ont qualifié de visite provocatrice.

   La Turquie est le seul pays à reconnaître le nord de Chypre comme un pays indépendant, contrairement au gouvernement chypriote grec du sud, qui fait l’objet d’une reconnaissance internationale. Il est essentiel de souligner qu’Ankara est en désaccord avec la Grèce et Chypre, les deux membres de l'Union européenne, sur les forages pétroliers et gaziers dans les eaux contestées de la Méditerranée orientale.

 Il est a noté que la décision de l’Union Européenne ne sera validé qu’après le sommet qui se tiendra en décembre de cette année, ce qui pourra donner à la Turquie un peu plus de temps pour réviser ses actes et ses rapports, qui a priori sont loin de l’aider à sortir sans dégâts.

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