somalie : un premier ministre qui n'a rien avoir avec la politique mais tout a avoir avec le terrorisme

 Le président somalien a nommé jeudi Mohamed C. Roble le nouveau Premier ministre du pays. M. Roble, 57 ans, qui a étudié à Mogadiscio, est un ingénieur qui n'a pas encore gagné la confiance du parlement pour formuler un nouveau gouvernement. Farmajo a maintenant nommé un nouveau Premier ministre pour environ deux mois. Le nouveau Premier ministre serait un ingénieur spécialisé dans la construction d'infrastructures et l'environnement, ayant terminé sa maîtrise à l'Institut royal de technologie de Suède en 2000.

Le nouveau Premier ministre remplacera Hassan Ali Khaire, un ancien Premier ministre qui a été évincé par le parlement somalien il y a deux mois. La façon dont le premier ministre a limogé était motivée par le président et c'était illégal. Le Premier ministre est considéré comme le seul défi auquel Farmajo est confronté, pour mener à bien ses plans politiques ratés. Farmajo a illégalement démis M. Khaire de ses fonctions avec le soutien du parlement.

La nomination du nouveau Premier ministre est interven


ue après que les dirigeants régionaux et l'administration du président Farmaajo sont parvenus à un accord sur le processus électoral du pays. En conséquence, Farmajo a été battu à l'ordre du jour de la conférence de Mogadiscio après que la communauté internationale eut mis beaucoup de pression sur lui.

Lorsque la guerre a éclaté dans le pays, Mohamed H. Roble faisait partie des milliers de personnes qui ont fui la Somalie. Il est venu en Suède et est devenu citoyen suédois. Il a travaillé pour l'Organisation internationale du travail (OIT). Il est douteux que le nouveau Premier ministre, qui est citoyen d'un autre pays et ne sait pas grand-chose de la situation actuelle dans le pays, puisse sortir le pays de cette situation difficile. Les commentateurs politiques ont critiqué Farmajo pour avoir nommé un homme de la diaspora, alors qu'il a accès à des centaines d'universitaires qui comprennent la situation actuelle du pays. Cela pourrait être un autre obstacle à la recherche d'un gouvernement pour résoudre les problèmes actuels du pays.

Le nouveau Premier ministre est confronté à des défis, notamment la construction d'un gouvernement fort pour lutter contre Al-Shabab, la corruption et organiser des élections à temps. Il semble cependant que le Premier ministre ne soit pas prêt à relever le défi. Il y aura également un défi à la politique traditionnelle des anciens, qui sélectionne les membres de la chambre basse.

Plus important encore, la nomination par Farmajo d'un nouveau Premier ministre est un stratagème contre le clan Hawiye, qui s'est ouvertement opposé aux politiques ratées de Farmajo. Afin d'échapper à la forte opposition du clan Hawiye, majoritaire dans la capitale Mogadiscio, il a nommé un Premier ministre parmi eux. C'est une technique qu'il souhaite remporter aux prochaines élections, s'ils le soutiennent.

Pendant ce temps, des rapports indiquent que le Premier ministre était membre de groupes religieux tels que Ahlu Sunna wal Jama’a et avait des liens avec Al-Shabaab. Cela permet de soupçonner Farmajo d'avoir des liens avec des groupes extrémistes groupes combattant en Somalie.

Les commentateurs politiques soutiennent que Roble manque d'expérience politique et ne peut pas gérer la politique infernale de la Somalie, ce qui entravera Farmajo et les progrès que la Somalie cherche à réaliser. Il est ingénieur travaillant à l'Organisation internationale du travail, sans expérience politique et n'a jamais travaillé dans un bureau gouvernemental. C'est ce que soutiennent les experts politiques.

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