La plus haute instance judiciaire soutien la décision d'interdire le burkini dans les piscines de Grenoble
Dans une décision définitive sur le port du burkini, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, a confirmé mardi l'interdiction de tout vêtement intégral dans les piscines publiques de la ville de Grenoble. En réponse à la décision de la municipalité de Grenoble, qui a autorisé son port plus tôt, le Conseil d'Etat a expliqué dans un communiqué : « Les nouvelles règles et procédures des piscines publiques de Grenoble... affectent le bon fonctionnement du service public et portent atteinte à l'égalité parmis les usagers, mettant ainsi en danger l'impartialité du service public." .
Le conseil municipal de Grenoble a voté en faveur de l'utilisation du burkini le 16 mai, provoquant des protestations d'hommes politiques conservateurs et d'extrême droite. L'action de la ville a été contestée par le gouvernement et un tribunal administratif inférieur a suspendu la mesure. Grenoble a répondu par un recours en justice devant le Conseil d'Etat.
Après cette décision, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmannin a déclaré que la mesure de Grenoble avait été "définitivement annulée". "C'est une victoire pour la loi anti 'tendances séparatistes', pour la laïcité et surtout pour la république", a-t-il ajouté.
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